EUSKARA

synopsis

La langue de la République est le Français.
Article 2 de la Constitution Française

Réalisé par une équipe non basque, Euskara donne la parole aux 25% de bascophones vivants au Pays Basque Nord (le Pays Basque Français) qui font le choix quotidien de parler et transmettre leur langue, l’Euskara, symbole de leur culture ancestrale. Plusieurs personnages, célèbres et anonymes, s’expriment dans le film et nous invitent à partager leurs moments de vie. A travers leurs voix, se dessine le portrait d’un peuple souvent trilingue qui vit sa modernité, les pieds ancrés dans ce territoire et le regard tourné vers l’horizon des montagnes, de l’océan… Un film poétique et politique qui propose une autre vision du Pays Basque.

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fiche technique

Un film de Cyril Peyramond
52 minutes – 2005
SD – 4/3

En coproduction avec Voyage et Aldudarak Vidéo
Autre diffusion : Public Sénat
Avec le soutien du CNC et de la Région Aquitaine

Image : Xavier Arpino
Son : Julien Desposito
Montage : Karine Germain

CÉVENNES

synopsis

Loin du brouhaha des villes, les Cévennes. Terre d’accueil à forte tradition de résistance, bercée dans les lumières chaudes et capricieuses du midi. Une terre rebelle qui a su conserver une faune riche, des campagnes préservées de l’urbanisation, une nature sauvage, un air pur.

Les Cévennes ont conservé leur esprit critique. Héritage de la lutte protestante, il s’incarne aujourd’hui dans le refus d’une société qui avilit ses citoyens. Après l’exode rural, l’arrivée des « néos ruraux » échappant aux villes a redynamisé une région quelque peu oubliée. Les Cévenols, s’il ne sont plus tout à fait les mêmes sont toujours désireux de vivre au rythme de la nature…

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fiche technique

Un film de Laurent Segal et Yves Legrain Crist
52 minutes – 2004
SD – 4/3

En coproduction avec Voyage
Avec le soutien du CNC

Image : Gilles Papajak, Frédéric Vitadier & Xavier Liberman
Son : Yann Lacan & Romain François
Montage : Loïc Turquier

COLLECTION LUCARNES

synopsis

Télés des villes, télés des champs : la série Lucarnes propose un voyage au cœur des télévisions locales de nos régions.
Initiatives associatives et indépendantes, télés du câble ou télé-brouettes… Toutes ces chaînes sont empreintes d’un même profond désir de voir et de rendre compte autrement ; actrices incontournables de la vie locale.
Lucarnes : c’est l’occasion de rencontrer de véritables passionnés qui ont choisi l’espace local comme espace naturel d’expression et qui entendent bien le défendre et le promouvoir à l’heure de la globalisation et de la mondialisation.
Partons à la découverte des régions et villes françaises vues à travers le regard particulier de leurs petites équipes de téléastes.

Épisode 1 – Millevaches
Durée : 26 min – 2003 – Réalisateur : Laurent Segal 
Millevaches, terre de pionniers. C’est là en effet qu’est née l’une des toutes premières initiatives de télévision de proximité en France. En 1986, une dizaine d’habitants du plateau lancent le premier magazine vidéo local.
TéléMillevaches a su devenir un moteur de rencontres, d’échanges, de débats et de convivialité. Pour tous, vivre sur le plateau est un véritable choix de vie. En suivant  Sam, Cécile, Stéphane, Marc, et les autres dans leur quotidien, nous avons nous aussi, pour un temps, éprouvé ce choix et découvert une terre « sensible et rebelle ».

Épisode 2 – Au pays de l’Aficion
Durée : 27 min – 2003 – Réalisateur : Cyril Peyramond
Comme le dit Philippe Reig, fondateur de la chaîne Télé Miroir avec Daniel Martinez : « Chez nous, il y a un mot situé bien au-delà de l’amour : l’Aficion ».
Et quel meilleur moment pour capter l’essence de ce pays que de tourner pendant la célèbre Feria de Nîmes ? Nous découvrons donc la région nîmoise en passant par la fascinante Camargue et ses Manadiers jusqu’aux contreforts arides des Cévennes. Une Terre de contrastes extrêmes où l’impression de calme absolu que procurent les eaux à peines ridées du petit Rhône côtoient la violence du spectacle de mise à mort du taureau dans l’arène.

Épisode 3 – Ballades Alsaciennes
Durée : 27 min – 2003 – Réalisateur : Barbara Necek
L’Alsace est la première région câblée de France. Elle a également su développer un réseau unique de télévisions locales, de loin le plus important du pays !
Aujourd’hui, au sein de Canal Est, ce sont une trentaine de chaînes qui se trouvent regroupées, dont plus de la moitié sont productrices de véritables programmes.
Nous avons décidé de consacrer notre documentaire à trois expériences de télévisions locales complémentaires et différentes. Une vision plus urbaine avec Canal 26 à Schiltigheim, capitale de la bière, adossée à Strasbourg. Ici il n’y a qu’un homme à tout faire : Arnaud Touly. Avec TLB, sur les bords frontaliers du Rhin à Biesheim, nous découvrons une télévision faîte par et pour les habitants d’un village.
Quant à la Télévision Locale du Val d’Argent et sa jeune équipe, emmenée par Jacques Dottor, son histoire et sa réalité sont intimement mêlées à celle de la vallée du même nom…

Épisode 4 – Terres rebelles
Durée : 27 min – 2004 – Réalisateur : Laurent Segal
Jean-Claude Decourt est l’unique artisan de TéléCévennes : cadreur, monteur, éditorialiste.  Conquis par la beauté de la Lozère, il met en place, il y a dix ans, son association avec la volonté d’établir un nouveau tissu social entre les habitants des Cévennes et leur permettre de vivre au quotidien leur identité régionale.
Ses magazines nous font découvrir l’architecture cévenole, la géographie de la région, instaure le débat lors des séances de projections.
Toutes ces habitants ont en commun une volonté de vivre autrement sur un rythme plus naturel, plus lent, la recherche d’une cohérence entre leur idéaux et leur mode de vie…

Épisode 5 – Le nord sans frontière
Durée : 27 min – 2004 – Réalisateur : Barbara Necek
Avec 300.000 spectateurs quotidiens, C9 Télévision est l’une des chaînes locales les plus importantes en France. La ligne éditoriale est claire : proposer un programme de complément aux chaînes nationales où l’on approfondi les questions et l’information liée à la région.
«Le nord sans frontière» part à la découverte des habitants et des infrastructures propres à la région : un dessinateur d’oiseaux discutant des couloirs migratoires dans la réserve naturelle du lac du héron ; le musée des douanes, la célèbre piscine de Roubaix réhabilitée en musées des arts appliqués, ou encore la découverte de l’estaminet traditionnel, le groupe Marcel et son orchestre, au folklore moderne et typiquement lillois…

Épisode 6 – L’expérience montagnarde
Durée : 26 min – 2004 – Réalisateur : Philippe Thomas
Comment se rendre compte du véritable impact des télévisions locales ? « Faites un tour au marché » vous répondra Patrice Mallet, le directeur de Huit Mont Blanc. Depuis le début de son histoire, la télévision locale des pays de Savoie a toujours entretenue une  proximité avec le public.
Lorsqu’il s’agit de parler de la montagne, ils sont tous là, à répondre avec le même enthousiasme : berger, guide de haute montagne,  fermiers, jusqu’au très renommé Marc Veyrat, cuisinier savoyard, fier de représenter son pays jusque sur les tables new-Yorkaise.  Les uns nous emmène goûter la beauté des paysages alpins, parlent de leur enfance, les autres pointent une tradition ou discutent  de leur métier avec passion…

Épisode 7 – Ceux des Aldudes
Durée : 26 min – 2005 – Réalisateur : Cyril Peyramond
Les Aldudes, dans le sud du pays basque. Dans ce petit village pyrénéen, est né l’initiative d’une télévision locale basque : Aldudarrak Bidéo. Au lever du soleil, Fabien, caméraman,  récapitule la ligne éditoriale de la chaîne. Aldudarrak Bidéo s’est construit autour du sentiment partagé par de nombreux basques que l’image de leur pays n’était pas en adéquation avec la  réalité.
En poursuivant la réflexion sur l’identité régionale, le documentaire donne la parole aux habitants.  C’est le  prêtre des Aldudes, ancien grand joueur de pelote, l’éleveur Pierre Oteiza qui fut à l’origine de la réintroduction du porc basque, un ancien maire de la région qui revient sur la période de la contrebande… Chacun à leur manière, les personnages du film tentent d’exprimer cette spécificité basque.

Épisode 8 – La surréaliste
Durée : 27 min – 2005 – Réalisateur : Capucine Lafait-Hémard
Au milieu des HLM du quartier de la pomme à Marseille, l’ancienne villa Air Bel, une vieille maison bourgeoise, où Varian Fry accueillit pendant la deuxième guerre mondiale, les artistes du mouvement surréaliste alors en exil. Sur la même colline, aujourd’hui, le centre social Air Bel abrite une autre aventure surréaliste : celle d’ O2Zone, la télévision du quartier. Une télé participative faite par les habitants du quartier. Nous découvrons également l’aspect hétéroclite de la ville aux 101 villages et 33 ethnies. Marseille est une ville qui s’est construite sur le métissage et les contrastes, une passerelle ouverte sur le monde…

Épisode 9 – Reine de Bretagne
Durée : 27min – 2005 – Réalisatrice : Barbara Necek
Crée en 1987, Tv Rennes fut la première chaîne locale à avoir été reliée au câble par liaison. Avec une équipe permanente de 34 salariés et quatre heure de programmes journaliers inédit Tv Rennes est aujourd’hui la chaîne locale de plus grande envergure. C’est ainsi qu’en suivant le rédacteur en chef et les autres grandes figures de la chaîne nous en apprendrons un peu plus sur la Bretagne. Avec Stéphane, nous retracerons une partie de l’histoire du port de Saint Malo. Nous écouterons également les ostréiculteurs nous parler de l’élevage des célèbres huîtres de Cancale, nous découvrirons les bords majestueux de la Rance… Et puisque les bretons sont de grands adeptes de football, nous retrouveront les principaux intervenants du film goûtant une belle victoire au stade Rennais à l’occasion du dernier match de la saison à domicile.

fiche technique

Une série documentaire réalisée sous la direction éditoriale de Laurent Segal
9 épisodes – 2003-2005
SD – 4/3

En coproduction avec Voyage
Autre diffusion : Union des Télévisions Locales de Service Public
Avec le soutien du CNC
Avec la participation de la Région Limousin, des villes de Nîmes et Marseille, de la Télévision Locale du Val d’Argent et de Aldudarrak Bideo

LE VOYAGE DE GEORGES RICARD CORDINGLEY

synopsis

Un canot de sauvetage dans la brume. Nous sommes à Terre-Neuve à la fin du XIXème siècle.
Dans le canot, les survivants d’un naufrage. Parmi eux, un homme aux traits fins, différents des autres. L’homme est peintre. Il s’appelle Georges Ricard Cordingley.
Quelques mois auparavant, cet homme à moitié mort de faim, et de froid, pitoyable, était la coqueluche de la cour d’Angleterre, peintre préféré de la reine Victoria.
Comment en est-il arrivé là ?

Au cours d’entretiens avec sa fille âgée de 80 ans, et de spécialistes de sa peinture, nous allons découvrir le destin hors du commun de cet homme qui n’a pas hésité à rejeter gloire et fortune pour l’amour de l’aventure.
C’est en suivant les marins d’aujourd’hui, comme lui a suivi ceux de son époque, que nous allons essayer de nous rapprocher d’un peintre qui a passé sa vie en voyage, à la recherche de la lumière et de l’émotion qui s’en dégage.

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fiche technique

Un film de Yves Legrain Crist
26 minutes – 2003
SD – 4/3

En coproduction avec C9 Télévisions
Avec le soutien du CNC, de la Procirep et de l’Angoa
Avec la participation de la ville de Boulogne-sur-Mer

Image : Paco Wiser
Son : Yann Lacan
Montage : Loïc Turquier
Musique originale : François Arnaud & Bruce Lang

ON THE RHÔNE AGAIN

À propos de l’installation artistique transfrontalière sur le Rhône de Mireille Fulpius.

synopsis

Le Rhône : Fleuve mythique qui a de tous temps été une source d’inspiration, pour les philosophes, les poètes et les artistes.
Mais, pour la première fois, le projet d’installation artistique de Mireille Fulpius transforme le Rhône lui-même en une œuvre d’art, en cette année 2003, année internationale de l’eau douce.
« Juste de l’eau, un peu de bois, du vent, et le silence de l’art ».

fiche technique

Un film de Marc Rougerie
26 minutes – 2003
SD – 4/3

En coproduction avec TV8 Mont-Blanc
Avec le soutien du CNC
Avec la participation de la ville de Genève

Image & son : Marc Rougerie
Montage : Pascale Rispaud

A SUITE FOR GYPSIES

synopsis

« Contre l’oubli et le silence, il y a la parole mais aussi… la musique »
Christian Escoudé

Captation du spectacle vivant A suite for gypsies interprété par le jazzman Christian Escoudé et son quintet et les musiciens de l’Opéra National de Lyon sous la direction de David Robertson lors de la représentation du 7 décembre 2002.

A suite for gypsies a valu à Christian Escoudé le prix Sacem du meilleur musicien de jazz.

fiche technique

Une captation réalisée par Vartane Ohanian
43 minutes – 2003
SD – 4/3

En coproduction avec Cités Télévision et l’Orchestre national de Lyon
Avec le soutien du CNC

Cadreurs : Agnès Fanget, Thierry Motot, Frédéric Louis, Jean-Christophe Charles & Mathieu Naton
Montage : Karine Germain

TSIGANIES

synopsis

Dans sa maison de l’ouest parisien, le célèbre guitariste de jazz Christian Escoudé travaille : il joue un thème sur sa guitare, la repose, se penche sur une partition en cours d’écriture, reprend sa guitare, s’interrompt… Escoudé réécrit sa composition A Suite for Gypsies.

Le samedi 7 décembre 2002, le prestigieux Orchestre National de Lyon, dirigé par son chef américain David Robertson, va créer A Suite for Gypsies. Escoudé et son quintet viendront donner la réplique à L’O.N.L., sur la belle scène de l’Auditorium de Lyon. La Suite, écrite à l’origine pour 8 musiciens sera donc réinterprétée par un orchestre de 40 personnes.
Dans un double mouvement, ce documentaire se propose de faire découvrir qui est Christian Escoudé, tout en suivant la création de cette Suite. Par le biais d’une œuvre de jazz, originale autant que morale, la culture manouche entre à l’auditorium.

 

À propos de Christian Escoudé et de Suite for Gypsies

Christian Escoudé est gitan. Et c’est auprès des siens, de ses amis, manouches et musiciens, que l’on fait sa connaissance… Bercé par la guitare de Django Reinhard, Escoudé s’est construit un style en puisant du côté des grands jazzmen des années 60. Musicien exigeant, il se refuse à considérer l’esprit manouche comme un patrimoine folklorique, ainsi qu’en témoigne sa Suite for Gypsies : œuvre atypique qui se situe à la croisée de la culture manouche, du jazz et de la musique classique. Escoudé l’a composé en hommage aux enfants tsiganes déportés pendant la Seconde Guerre Mondiale.
En accueillant Escoudé comme soliste, David Robertson et l’Orchestre National de Lyon offrent une reconnaissance à l’une des identités culturelles les plus fortes et les plus méprisées d’Europe, la culture tsigane.

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fiche technique

Un film de Cyril Peyramond
26 minutes – 2003
SD – 4/3

En coproduction avec Cités Télévision
Avec le soutien du CNC, de la Procirep et de l’Angoa
Avec la participation de la Région Rhône-Alpes et de la Sacem

Image : Nicolas Manson
Son : Bertrand Neyret
Montage : Aurélie Jourdan & Cyril Peyramond
Musique originale : Christian Escoudé 

SOL

Avec Christian Escoudé, Ferenck Bokany, Julien Leslé et Foued Sarraï

synopsis

Un soir d’été dans une cité populaire. Quelques jeunes rouillent au pied d’une tour. Ils sont rejoints par deux gars, Mado et Malick. Les attitudes changent. Les nouveaux venus semblent impliqués dans quelque chose de grave. Une soudaine descente de police précipite les évènements. Mado et Malick s’enfuient à travers la ville, pris en chasse par plusieurs agents. Courant à l’aveuglette, changeant au hasard des quartiers, ils déboulent dans un parc où se pressent des gens plutôt chics. Malick est brutalement alpagué tandis que Mado trouve refuge dans le bâtiment attenant, un club de jazz où se produisent deux musiciens…

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Un court-métrage de Cyril Peyramond
12 minutes – 2001
Format 35 mm – 1.66
Visa 100 531

Diffusion : Agence du court-métrage – RADI (réseau alternatif de diffusion) et réseau GRAC (Groupement Régional d’Action Cinématographique)

Image : Thierry Godefroy
Son : Philippe Mouisset
Montage : Loïc Turquier
Musique originale : Christian Escoudé

OLIWAY EN CHINOIS

synopsis

Dans les rues de Taïpeï, à Taïwan, les échoppes qui bordent les trottoirs ne sont pas toutes tenues par des chinois. Ou plutôt si… Mais tous n’en ont pas les traits caractéristiques. A défaut d’yeux bridés, l’un d’eux a plutôt un regard rond et ouvert sur tout ce qui l’entoure. Ses cheveux ne sont pas raides mais bouclés, son teint est clair.
Même son échoppe se distingue de celle de ses voisins. Ici, pas de gadgets en plastiques, encore moins de préparations culinaires. Ce qu’il vend n’est ni utile ni comestible : ce sont des œuvres d’art.

Il se trouve que ce vendeur de rue est français et peintre. Mais chinois de cœur et d’esprit. « O-LI-WAY », Olivier en chinois.

fiche technique

Un film de Philippe Thomas
D’après une idée originale de Laurent Segal
52 minutes – 2001
SD – 4/3

En coproduction avec Image Plus Épinal
Autre diffusion : Canal France International
Avec le soutien du CNC

image : Philippe Thomas
son : Philippe Mouisset
montage : Pascale Rispaud

RAPADA

Clip musical Rapada
Artiste : Touré Kunda

fiche technique

Réalisé par Laurent Segal
Pour Sony Music France et les Éditions Levallois – Cyril Dohar
4 minutes – 2000
Format 16 mm et super 8 – 1.33

Image : David Quesemand, Xavier Liberman & Frédéric Vitadier
Montage : Loïc Turquier