COLLECTION OUTREMER

Une série de 8 documentaires (26 minutes) consacrée à l’Outremer.

Épisode 1 – Vas vis vali
Durée : 26 min – Réalisatrice : Capucine Lafait Hémard
Justin Vali est le maître incontesté de la valiha, instrument symbole de Madagascar. Il est certainement l’artiste malgache le plus connu en occident.
Après avoir tourné sur les plus grandes scènes du monde, Justin revient au pays pour y ouvrir la première école dédiée à la valiha. Il ressent aujourd’hui le besoin de transmettre un patrimoine vivant qui lui vient de ses pères et grands-pères et de protéger la culture malgache.

Épisode 2 – Un train tant attendu
Durée : 26 min – Réalisatrice : Capucine Lafait Hémard
La « Fianarantsoa Côte Est », c’est 163 kms de voie ferrée reliant Fianarantsoa, capitale des Betsileo à Manakara ville côtière de Madagascar. Jalonnée de 67 ponts et 48 tunnels, la FCE est l’un des chemins de fer les plus raides du monde et traverse l’un des plus beaux paysages de Madagascar.
Cinq fois par semaine, le petit train entame à 7h du matin sa descente des hauts plateaux jusqu’à la mer. La vitesse de croisière oscille entre 20 et 35 km/h. Le voyage dure normalement 12h mais souvent beaucoup plus. On ne peut jamais savoir…

Épisode 3 – Le combat de la rose
Durée : 26 min – Réalisatrice : Capucine Lafait Hémard
Jean La Rose est une femme de 43 ans, originaire de la tribu Arawak, une des 50 tribus indigènes du Guyana. Depuis près de 25 ans, elle lutte pour les droits des peuples amérindiens, menacés par les effets désastreux de l’exploitation minière et la déforestation. L’activité minière a des conséquences désastreuses sur l’environnement de la forêt vierge et par conséquent sur la vie de la population indigène. Face à cette situation Jean La Rose décide de se mobiliser. Cofondatrice de l’APA, l’association des peuples amérindiens, et malgré les nombreuses menaces de mort dont elle a fait l’objet, elle se bat aujourd’hui à tous les niveaux contre les compagnies minières et les sociétés de déforestation implantées sur les bords du fleuve Mazaruni.

Épisode 4 – Une usine dans la jungle
Durée : 26 min – Réalisatrice : Capucine Lafait Hémard
En plein milieu de la forêt amazonienne, à une journée de navigation de la côte et à deux jours de Georgetown, au bord de la Barima River, est installée Amazon Caribbean, une entreprise de production de cœurs de palmier qui fait vivre et travailler 200 employés et quelque 600 cueilleurs, tous Amérindiens. De la récolte au conditionnement des cœurs de palmiers, ce film retrace l’aventure de cette entreprise hors du commun, lancée il y a douze ans, qui parvient à faire coexister l’économie de marché et le mode de vie ancestral des indigènes de la forêt amazonienne…

Épisode 5 – Mahmoud, le vieil homme et la mer
Durée : 26 min – Réalisatrice : Barbara Necek
Port de Moroni, sur l’île de la Grande Comore…
Mahmoud Mradabi, une soixantaine d’années, est un véritable homme d’affaires. Il est à la tête de la plus grande pêcherie du pays et emploie 25 pêcheurs locaux qui pêchent entre 2 et 8 tonnes de poissons de fond par mois. Cet originaire des Comores et militaire à la retraite s’est aujourd’hui reconverti dans le business des poissons. La pêche est ici une activité en plein essor, un secteur économique qui fait vivre une grande partie de la population…

Épisode 6 – Écogardes aux Comores
Durée : 26’ – Réalisatrice : Barbara Necek
Bush est originaire des Comores. Il voue une véritable passion pour une espèce rare de chauves-souris, les Roussettes de Livingstone. Aujourd’hui, il n’en reste plus qu’environ 700 spécimens qui vivent perchées à 50 mètres dans la dernière forêt vierge de l’île de Mohéli. Son combat pour la protection des roussettes et de la nature, il le mène sur plusieurs fronts ; il doit faire face à l’incompréhension et le manque d’intérêt de la population locale, mais aussi au braconnage et à la pollution grandissante. En se consacrant exclusivement à la protection de l’environnement, Bush a ainsi fait de sa passion un métier, en devenant le premier éco-garde des Comores.

Épisode 7 – Chroniques d’une TV locale aux Comores
Durée : 26 min – Réalisatrice : Barbara Necek
Armia Mattoir, 27 ans, est secrétaire générale de Mtsangani Télévision, la première télévision locale comorienne indépendante. Elle est aussi animatrice salariée au centre d’information et d’éducation de la jeunesse à Moroni, où elle reçoit des jeunes en difficulté et organise des campagnes de sensibilisation… Dans une région où la femme est encore marginalisée, Armia est la première femme à travailler à la télévision. Avec Armia, et les trente autres bénévoles, tous à la fois techniciens, reporters ou professeur de soutien, nous suivons le quotidien de la télé de quartier MTV, et son rayonnement sur toute la région : véritable âme d’un quartier et porte parole de toute une population.

Épisode 8 – Guyana autrement : une amitié singulière
Durée : 26 min – Réalisateur : Rémy Ismail
Juin 2006, l’herpétologue belge Philippe Kok va se rendre pour sa nouvelle expédition dans la réserve naturelle de Kaieteur qui abrite l’une des plus haute chute d’eau du monde. Ce spécialiste des reptiles et des batraciens connaît bien la région : chaque année il y découvre de nouvelles espèces endémiques. Il est accompagné par son assistant amérindien Paul et un chercheur de diamants Kinky. Au fil du temps et des expéditions, tous deux sont devenu pour Philippe plus que des compagnons : de véritables amis. A l’occasion de cette expédition au cœur des forêts humides du Guyana, portrait d’une amitié singulière.

fiche technique

Une série documentaire réalisée sous la direction éditoriale de Laurent Segal
8 épisodes – 2006
SD – 4/3

En coproduction avec RFO
Autres diffusions : France 2, France 3, TV5 Monde
Avec le soutien du CNC
Avec la participation de la Sacem, Prodom / Canal Réunion